Ils nous coupent le jus, court-circuitons les !

Depuis plusieurs semaines, la mairie de Chamalières met une pression régulière sur le Guantanamo, premier espace libéré par la Campagne pour la Libération des Espaces. Comme par hasard (la démocratie est bien faite), le projet de destruction du bâtiment, au point mort depuis des lustres, a trouvé une nouvelle vitalité depuis l’occupation. Pour que cette destruction se fasse, il faut vérifier le taux d’amiante dans le bâtiment, les compteurs EDF… Chacune de ces visites s’est faite avec son cortège de flics, pour intimider les habitant-es. Ils sont mêmes venus une fois comme ça, pour se faire plaisir.

Plus récemment, les pouvoirs ont passé la vitesse supérieure : tentatives régulières de nous couper définitivement l’eau par exemple. Et depuis le 18/09, sur ordre du préfet cette fois-ci (et donc de l’État), on nous a coupé l’électricité. Sans compter qu’une facture d’environ 3000 euros nous attend pour… payer le déplacement de l’électricien…

Le but de la mairie de Chamalières et de l’État est de nous faire craquer. Mais nous n’abandonnerons pas. Nous refusons de retourner vivre dans la rue, nous vivons trop de bonnes choses dans ce lieu. Si, avec la Campagne pour la Libération des Espaces, nous décidons de prendre en mains nos vi(ll)es, de réquisitionner et de faire vivre des bâtiments vides, ce n’est pas juste pour répondre à la « crise du logement ». C’est parce que nous en avons marre d’attendre. Nous voulons vivre, lutter, partager ensemble, de manière autonome, ici et maintenant.

L’État nous expulse, expulsons l’État !

Avec Rage et Joie !

Campagne pour la Libération des Espaces (CLE)

19 septembre 2014

Affiche communiqué