interview – Locamotive https://locamotive.squat.net loc(A) dans ta gueule Mon, 23 Sep 2013 19:16:07 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.8-beta1-40782 Interview par Contrainfo https://locamotive.squat.net/?p=15 https://locamotive.squat.net/?p=15#respond Mon, 03 Jun 2013 18:02:31 +0000 https://locamotive.squat.net/?p=15 Lire la suite ]]>

Rencontre avec le collectif „La LOC(A)MOTIVE“

 

Nouvelle Info : Depuis 8 avril 2013 la maison est en danger d’expulsion. Les habitantEs ont décidé de ne pas partir volontairement et de lutter pour sauver cette maison et les projets qui y habitent. Soutiens-nous si tu peux. De nouvelles informations vont être publié sous peu.

 

Contrainfo: Qu’est-ce que „La LOC(A)MOTIVE“?

LOC(A)MOTIVE: C’est un collectif composé par des personnes vivant dans la maison occupée du no. 1 chemin des Chasserons a Lausanne ainsi que les personnes qui s’investissent dans les activités sur place. 15 individus vivent pour le moment dans la maison et une dizaine participent sur le lieu de différentes manières. Le bâtiment est un ancien collège Espagnol, propriété de l’état Espagnol.

 

C: Quand le projet a-t-il commence?

L: le 21 septembre 2012.

 

C: Peux-tu me parler un peu des premiers jours du projet?

L: La nuit ou nous sommes entrés, nous étions autour de 30 personnes et la première chose que nous avons faite a été de barricader complètement la maison, au cas ou les flics auraient voulu nous expulser. La même nuit, les flics sont arrivés avec deux ou trois voitures de patrouille après qu’un voisin les aie appelés. En faite, ils ont juste inspecté les environs puis sont repartis après un moment.

 

C: L’endroit est-il reste barricadé pendant une longue période?

L: L’endroit est resté barricadé pendant 2 mois. Des groupes vérifiaient continuellement les lieux au cas où la police arriverait et essayerait d’identifier les squatters de la maison. On fait comme ça parce que normalement, quand le propriétaire d’une maison occupée porte plainte auprès de la police, cette dernière a pour habitude de venir pour prendre note des cartes d’identités dans le but d’en transmettre les informations à un juge pour démarrer une procédure. C’est quelque chose que nous voulions à tout prix éviter, entre-autre pour gagner un peu de temps. Après un mois, la police est encore passée et nous avons refusé de leur transmettre la moindre information. Ils nous ont annoncé que nous devions assister à une audition, chose que nous n’avons pas faite. De ce fait, 2 semaines plus tard, nous avons reçu une nouvelle convocation à une audition, que nous avons également ignorée. La troisième lettre que nous avons reçue nous a notifié que, puisque nous ignorions la procédure, le juge allait venir au squat avec le reste des membres de la Cour ainsi que les représentants du propriétaire. Après une longue réunion, nous avons finalement décidé d’accepter de tenir la séance a l’intérieur de la LOC(A)MOTIVE.

 

C: Pourquoi avoir accepté de tenir le procès?

L: Le débat a été long, mêlant de nombreuses différentes propositions. Le collectif a décidé d’accepter de tenir le procès dans la maison principalement par crainte que nous ne la perdions en cas de refus.

 

C: Comment s’est passé le procès?

L: La position initiale a été de dire que nous acceptions de tenir le procès dans la maison moyennant certains paramètres. Le juge n’aurait accès qu’aux espaces publics du squat, c’est-a-dire les 2 premiers étages et le rez-de-chaussée. Nous avons contacté un avocat que nous considérions comme fréquentable et qui nous a assurés qu’il travaillerait a prix libre. Nous avons donc préparé un dossier particulièrement détaillé prouvant que le bâtiment était propre a habiter et avons préparé une réponse aux faux arguments de l’avocat de l’ambassade Espagnole. Finalement, notre avocat n’était pas si fréquentable que ça. Un jour avant l’audience, il nous a annoncé qu’il nous laissait tomber. Officiellement, cet avocat n’a jamais été le notre car il n’a jamais contacte les autorités pour ce faire.

 

Pour préparer le jour du procès, nous avons lancé un appel ouvert aux gens qui voudraient assister au procès en solidarité. Les gens de la LOC(A)MOTIVE ainsi que les gens venus en soutient étaient habillés de costumes à la fois amusants et provocateurs qui cachaient leurs particularités physiques particulières. Les sentiments que nous avons eu lors du procès ont été pour le moins contradictoires. D’un cote il y avait des gens qui mangeaient comme à n’importe quelle bouffe populaire tandis que d’autres étaient très stressés par l’absence de soutient d’un avocat. Il n’y avait pas de ligne stratégique commune définie par les gens s’investissant dans le collectif. Nous avions épuisé toute notre énergie pour nous arranger avec un avocat qui ne s’est pour finir pas présenté. Nous avons compris plus tard que se focaliser sur l’avocat était une très mauvaise idée. Au moment du procès, nous n’avons pas décidé d’avoir une position commune en tant que collectif.

 

Même si nous avions décidés de ne permettre l’accès qu’aux espaces publics, pas mal de gens ont changé leurs positions lorsque le juge nous a menacé de continuer la procédure sans nous si nous ne le laissions pas visiter le reste de la maison. Seule une partie du dernier étage est restée inviolée grâce a l’initiative de quelques personnes de la garder fermée.

 

Finalement, après un court échange entre le juge, les représentants de l’état Espagnol ainsi que quelques un des membre de la LOC(A)MOTIVE, le magistrat a annoncé que nous pouvions garder la maison jusqu’au 8 Avril, date a laquelle l’état Espagnol envisageait de vendre le bâtiment. Si, pour quelque raison que ce soit, la vente n’aurait pas lieu, ils ont dit que nous pouvions rester plus longtemps. En faite, depuis le 8 Avril, nous sommes légalement expulsables. Bien sur, il n’y a pas de signature d’acceptation de notre part et aucun de nos noms n’ont été donnes aux autorités. Du coup, légalement parlant, nous pensons qu’il s’agit la d’une procédure invalide.

 

C: Que s’est-il passe après le procès?

L: Nous nous sommes concentres sur nos projets et sur l’aménagement des infrastructures de la maison. Aujourd’hui, Nous avons plusieurs projets qui tournent.

 

– Tous les vendredis, nous tenons une bouffe végétalienne publique, agrémentée parfois dune discussion, d’une présentation ou d’une projection de film.

– Tous les dimanches, une cafeteria porte-ouverte prends place dans la même pièce.

– Il y a un magasin gratuit ouvert en tout temps et a tout le monde avec beaucoup de vêtements ainsi que toute sorte de choses.

– Une bibliothèque avec des centaines de livres abordant différentes thématiques s’est organisée au premier étage, accompagnée d’un infokiosk avec différents flyer’s et brochures.

– Au même étage, nous avons organisé une pièce pour les enfants avec pas mal de jouets.

– Tous les lundis, des réfugiés et autres personnes dites “sans-papiers”se rassemblent pour parler de de migrations et de leur expériences de clandestins afin de les mettre sur papier.

– Tous les mardis, une école de langue autonome prend place.

L’espace “sleeping” est au second étage. En ce moment, nous avons de la place pour plus ou moins 10 personnes mais nous sommes toujours en train d’aménager plus d’espace.

A cote de ce “sleeping”, nous avons réservé une pièce pour le travail créatif, équipée d’une table de dessin professionnelle, du matériel pour scier et pas mal de couleurs pour la peinture.

 

La plupart d’entre-nous ont besoin de temps pour souffler un coup et ne pas penser à une future expulsion mais depuis quelques jours nous avons commencé à nous organiser dans l’optique d’une éventuelle expulsion. Dans ce contexte, quelques personnes sont motivées de se déplacer dans différents endroits pour donner une présentation de notre situation et de nos stratégies. Toute personne intéressée peut nous contacter pour recevoir plus d’informations. Nous pouvons aussi organiser un meeting d’information dans votre ville si nécessaire.

 

Adresse:

squat “la Loc(A)motive”

chemin du chasseron 1

1004 Lausanne

Suisse

 

E-mail:

locomotive@riseup.net

 

 

 

 

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Interview durch Contrainfo https://locamotive.squat.net/?p=13 https://locamotive.squat.net/?p=13#respond Mon, 03 Jun 2013 18:01:02 +0000 https://locamotive.squat.net/?p=13 Lire la suite ]]>

Interview mit dem Kollektiv la LOC(A)MOTIVE (Deutsch)

 

Aktuelle Situation: Seit 8 April 2013 ist die Besetzung von einer Räumung bedroht. Die bewohnenden Lebewesen haben sich für den Widerstand entschieden. Unterstütze uns wenn du kannst. Weiter Infos folgen.

 

Contrainfo: Was ist LOC(A)MOTIVE

LOC(A)MOTIVE: Das Kollektiv besteht aus den BewohnerInnen des Hauses in Chasseron 1 sowie den Menschen welche in den diversen Projekten des Hauses organisiert sind.

15 Individuen leben momentan im Squat und ca. 10 weitere Menschen beteiligen sich an den Aktivitäten im Haus. Das Haus war ein ehemaliges spanisches Kollegium, Eigentum des so genannten spanischen Staates.

C: Wann startete das Projekt?

L: am 21 September 2012

C: Kannst du uns mehr über die ersten Tage des Projektes erzählen?

L: Die Nacht in welcher wir das Haus betraten waren wir ca. 30 Leute und unsere erste Aktion war das Haus zu verbarrikadieren, im Falle dass die Bullen versuchen sollten uns zu räumen. In derselben Nacht besuchten uns tatsächlich 3 Patrouillienfahrzeuge nachdem ein Nachbar diese gerufen hatte. Die Bullen verliessen den Ort nach einiger Zeit wieder.

C: War das Haus für eine lange Periode verbarrikadiert?

L: Die Barrikaden standen für ca. 2 Monate. In diesem Zeitraum wurden zudem Wachschichten organisiert falls die Bullen versuchen sollten die BesetzerInnen zu identifizieren. Dies taten wir da bei einer Anzeige des Besitzenden normalerweise eine ID-Feststellung durch die Bullen erfolgt damit ein/e RichterIn einen Prozess beginnen kann. Dies war etwas was wir um jeden Preis vermeiden wollten, auch im Sinne mehr Zeit zu gewinnen. Nach einem Monat erschienen die Bullen erneut doch wir weigerten ihnen unsere Daten preiszugeben. Sie kündigten uns einen Prozess an, zu dem wir jedoch nicht erschienen. Dann 2 Wochen nachdem wir eine zweite Vorladung ignoriert hatten, erreichte uns ein dritter Brief in welchem uns mitgeteilt wurde, dass, da wir den Prozess ignorierten, eine richtende Person zusammen mit anderen Gerichtsmitgliedern sowie Repräsentanten der „besitzenden“ Partei in der Besetzung vorbeikommen würden. Nach einer sehr langen Haussitzung beschloss das Kollektiv schlussendlich diesen Prozess in LOC(A)MOTIVE zu akzeptieren.

C: Wieso habt ihr diesen Prozess akzeptiert?

L: Die Debatte war lang mit vielen verschiedenen Positionen. Schlussendlich beschloss das Kollektiv den Prozess zu akzeptieren aufgrund einer generellen Furcht dass wir durch eine Weigerung das Haus auf sicher verlieren würden.

C: Wie war der Prozess?

L: Als erstes müssen wir dazu sagen das es einige entscheidende Parameter zu diesem Beschluss gab. Die richtende Person sollte lediglich Zugang zu den öffentlichen Bereichen des Hauses haben. Dies sind um genau zu sein Keller, Erdgeschoss und erster Stock. Wir kontaktierten einen Anwalt welchen wir unser Vertrauen schenkten und für uns auf einer Basis des freien Preisen arbeiten würde. Wir schrieben ein sehr detailliertes Dossier in welchem wir bewiesen, dass das Haus bewohnbar ist und in welchem wir die falschen Anschuldigungen der Spanischen Anwältin angriffen. Ein Tag vor diesem Prozess informierte unser Anwalt das Kollektiv, dass er uns nicht vertreten würde. Offiziell war dieser niemals unser Anwalt da er zu keinem Zeitpunkt die zuständigen Behörden informierte.

 

Im Vorfeld des Prozesses riefen wir dazu auf sich mit uns zu solidarisieren. Leute aus Loc(A)motive wie auch solidarische Personen waren auf lustige und provokative Arten verkleidet und versteckten auf diverse Arten ihre Identität. Die Atmosphäre an diesem Tag war widersprüchlich. Zum einen waren Leute wie bei einer normalen VeKü am essen, zum anderen waren Leute extrem gestresst da wir uns nicht mehr auf die Hilfe eineRs AnwaltINs stützen konnten. Wir hatten zu diesem Zeitpunkt keine kollektive Strategie. Wir hatten sämtliche Energie in die Zusammenarbeit mit dem Anwalt gesteckt welcher schlussendlich nicht erschien. Später verstanden wir, dass der Fokus auf den Anwalt eine schlechte Idee war. Während des Prozesses hatten wir keine klare kollektive Linie. Trotz der Entscheidung dem Richter lediglich den öffentlichen Bereich zu zeigen, änderten einige Mitglieder des Kollektives ihre Meinung, als der Richter drohte den Prozess ohne uns weiter zu führen, falls er nicht das komplette Haus besichtigen könne. Lediglich ein Teil der obersten Etage wurde nicht besichtigt, dank der Initiative einer Person diesen zu verschliessen. Schlussendlich, nach einer kurzen Besprechung zwischen den Parteien des Prozesses, verkündete der Richter, dass wir bis am 8 April im Haus bleiben können. Im Falle das der Spanische Staat das Haus bis zu diesem Zeitpunkt nicht verkauft haben sollte, gäbe es die Möglichkeit länger im Haus zu bleiben. Fakt ist, seit dem 8 April sind wir von einer Räumung bedroht.

Natürlich gibt es keine Unterschrift oder Zustimmung unserer Seite und keine Person wurde offiziell namentlich in den Prozess involviert. In legaler Hinsicht vermuten wir, dass dieser Prozess keine Gültigkeit hat

C: Was geschah nach diesem Prozess?

L: Wir fokussierten uns darauf die Infrastruktur des Hauses zu verbessern und die Projekte am laufen zu halten. Bis heute haben sich verschiedenste Projekte etabliert. Jeden Freitag laden wir zu einer gemeinsamen veganen Küche ein, zum Teil vervollständigt durch Diskussionen, Präsentationen oder Filme. Im selben Raum wie die VeKü wird jeden Sonntag ein offene Tür Cafeteria veranstaltet. Zu jedem Zeitpunkt kann ein Umsonstladen mit jeder menge Kleidung und sonstigem Krimskrams besucht werden. Im ersten Stock wurde eine Bibliothek mit mehreren hundert Büchern eingerichtet komplettiert durch einen Infokiosk mit einigen Broschüren und Flyern zu diversen Themen. Im selben Stockwerk fand ein autonomes Kinderzimmer mit viel Spielzeug seinen Platz. Des weiteren wird jeden Donnerstag eine Sprachschule organisiert. Zudem treffen sich jeden Montag Refugees und PoC um über Migration und ihre Erfahrungen in diesem rassistischen System zu sprechen und diese nieder zuschreiben. Schlafplätze wurden im zweiten Stock bereitgestellt. Momentan haben wir Platz für 10 Personen doch sind die arbeiten noch nicht abgeschlossen. Direkt neben dem Schlafraum wurde ein kreatives Atelier aufgebaut mit einem professionellen Zeichentisch, Nähmaterial sowie viele Farben.

Viele von uns benötigten eine Zeitspanne in welcher sie nicht an eine Räumung denken mussten, aber seit einiger Zeit bereiten wir uns auf eine selbige vor und versuchen einen Widerstand zu organisieren. In diesem Kontext sind einige Menschen motiviert zu verschiedenen Plätzen zu reisen um über unsere Situation und Strategie zu informieren. Alle die interessiert sind können sich bei uns melden um Informationen zu erhalten oder eine Infoveranstaltung in eurer Stadt zu veranstalten.

Solidarität mit allen befreiten Zonen

Binz bleibt Binz

Köpi bleibt

Liebig 14 never forget

Kein Tag ohne Autonome Zentren

 

Address:

squat Loc(A)motive

chemin du chasseron 1

1004 Lausanne

switzerland

 

E-mail:

locomotive@riseup.net

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Interview by Contrainfo https://locamotive.squat.net/?p=11 https://locamotive.squat.net/?p=11#respond Mon, 03 Jun 2013 17:58:50 +0000 https://locamotive.squat.net/?p=11 Lire la suite ]]>

Interview with the collective la LOC(A)MOTIVE (english)

 

New News: Since 8 April 2013 the squat is in danger of eviction. The members of the house will struggle against that. Support us if u want. Infos will follow.

 

Contrainfo: What is LOC(A)MOTIVE

LOC(A)MOTIVE: It is the collective composed by the people living in the occupied house of chasseron 1, in Lausanne and the people involved in the place’s activities. 15 individuals are living at the moment in the house and more or less 10 are also participating in different ways. The building is a former Spanish college, property of the Spanish state.

 

C: When did the project begin?

L: the 21th of September 2012

 

C: Can u speak a little bit about the first days of this project?

L: The night we entered the house, we were about 30 people and the first thing we did was to barricade completely the house, in case of the cops wanted to evict us. The same night cops did arrive with 2 or 3 patrol cars after a neighbor called them. In fact, the cops just had a look and went away after a while.

 

C: Did the place staid barricaded for a long period?

L: The place staid barricaded for almost 2 months. People in groups were continuously checking the area in case that the police would come and try to get identifications about who was squatting the building. We did so because normally, when the owner of a squatted house complains to the cops, they use to come and register the IDs in the way of giving them to a judge to start a trial. This was something we definitely wanted to avoid, also in order to gain some extra time. After one month, the police appeared again, but we refused to give them any data. They announced we had to attend an audition, thing that we did not do at all. Then, 2 weeks after we received a new summon for an audition, which we ignored as well. The third letter we received noticed us that because we ignored the procedure, the judge would come at the squat with the rest of the court members and the representatives of the so called legal owner. After a long meeting we’ve had in the house, we finally decided to accept to have a trial inside LOC(A)MOTIVE.

 

C: Why did u accept to have a trial?

L: The debate was long with many different positions. The collective decided to accept the trail in the house, mainly because of a generalized fear that by denying, we would surely loose it.

 

C: How was the trial?

L: First of all we have to say that there were certain parameters defining our decision to accept the trial in the house. The judge would only have access to the public spaces of the squat, meaning the first 2 floors and the basement. We contacted a lawyer witch we considered reliable and who said his payment would be a free donation. We prepared a very detailed folder proving that the building was proper for living and we counter-attacked the false arguments of the Spanish embassy’s lawyer. Finally, our lawyer was not that reliable as we originally thought. One day before the trial he announced us that he abandoned us. Officially, this lawyer has never been ours because he never contacted the authorities.

 

For preparing the day of the trial, we addressed an open call to people we knew to attend the process in solidarity. Both, loc(A)motive people and the ones came in solidarity were dressed in funny provocative costumes, hiding in various ways their special physical characteristics. The feelings we’ve had during the trial were contradictory. On one side there were people eating as in any normal collective dinner while others were very stressed because we couldn’t count anymore on the help of a lawyer. There was really no common line of strategy defined by the people taking part in the collective. We had spent all our energy to arrange things with the lawyer who finally didn’t showed up. We later understood that focusing on the lawyer was a very bad idea. At the moment of the trial we didn’t manage to have a clear common line as a collective. Even though we had decided to permit entrance only in the public spaces, when the judge threaten us to continue the procedure without us if we wouldn’t show him the rest of the house, many people changed their mind and accepted it. Only a part of the last floor remained unviolated thanks to the initiative of some people to keep it closed.

 

Finally, after a short talk between the judge, the Spanish state’s representatives and some of the LOC(A)MOTIVE’s members, the magistrate announced that we could keep the house until April 8th, the date the Spanish state was planning to sell the building. If by any chance the selling would not take place, they said we could stay longer. In fact, from the 8th of April, we’re facing a threat of eviction. Of course, there is no signature of agreement from our part and none of our names were given to the authorities. So legally speaking, we believe that this is an invalid procedure.

 

C: What happened after this trial?

L: We focused on our projects and on building house’s infrastructures. Today, we have several projects on the run. Every Friday, we have a vegan public food completed sometimes by discussions, presentations or the projection of a movie. Every Sunday, an open door cafeteria takes place in the same room. There is a free-shop with a lot of clothes and some other stuff open to everybody at any time. A library with hundreds of books of different thematics found a place on the first floor next to a infokiosk with several booklets and flyer’s. At the same floor, we organized a children’s room with a lot of toys. Every Monday, refugees or other people “sans-papiers” (PoC) gather to speak about migration and the experiences of being clandestine and to write them down. Every Tuesday, an autonomies language school takes place. The sleeping space is on the second floor. Right now, we have place for more or less 10 people but we are still working on building more place. Next to this sleeping, we reserved a room for creative work with a professional drawing table, material for sewing and a lot of colors for painting.

Most of us needs some time without thinking about an evacuation but some days ago we started to organize ourself to form a resistance against an eventual eviction. In this context, some people are motivated to go to several places to have a presentation about our situation and our strategies. Everybody who is interested can contact us for informations. We can also organize an info-meeting in your town if needed.

 

Address: E-mail:

squat Loc(A)motive locomotive@riseup.net

chemin du chasseron 1

1004 Lausanne

switzerland

 

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